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  Free et la justice
Catégorie : Free
Ajouté le : 07/02/2008 10:46
Auteur : Ramis
Lectures : 1657
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Note : Non évalué

Cet article n'est pas exhaustif. Il regroupe des extraits d'articles parus sur internet ou dans la presse afin d'apporter des éléments pour se faire une opinion sur certaines relations de Free avec la justice.
Certains ont parlé d'instrumentalisation, qu'en est il ?

La justice "SAV" de Free ?

L'article de PC Impact "Free condamné à dédommager 21 abonnés mécontents" explique que la réponse de Free aux problèmes que rencontrent certains de ses abonnés se cantonne à "envoyer à ses clients des lettres types sans tenir compte de leur situation particulière et à leur faire parvenir concomitamment des lettres de menaces de contentieux". Que Free faisait ainsi preuve d'un "manque de considération" et d'une "'indifférence blâmable aux problèmes qu'ils rencontraient".

Ces constatations de freenautes sont d'ailleurs reprises dans un article du Parisien du 28 septembre 2005. Celui ci n'hésite pas à écrire que "le tribunal d'instance du VIII ème arrondissement de Paris, ..., est presque devenu un "service délocalisé" de l'opérateur Free".

Dans un autre article affligeant pour Free, Maitre Daniel RICHARD, ajoute "Ce sont les magistrats qui font les frais de la carence de Free et au-delà les contribuables qui par leurs impôts finances l'institution judiciaire"

Le nombre de témoignages sur les forums spécialisés est impressionnant.


La justice, une stratégie d'entreprise pour contenir la critique ?

Free ne semble pas recourir aux services de la justice uniquement comme "service contentieux" mais également comme vecteur de communication pour faire taire la critique engendrée par leur propre mode de fonctionnement.
Les différentes plaintes déposées par Free en diffamation exposées sur le site peuvent le laisser penser.

Par ailleurs, le site Ratium.com n'hésite pas à déclarer que Free "fait régner la terreur chez les internautes qui auraient l'audace de le critiquer avec des mots un peu trop mal choisis".
Ajoutant : "Le but n'est pas de gagner, mais de faire en sorte que les internautes réfléchissent à cent fois avant de porter une estocade publique contre le deuxième FAI du pays. Sur Internet où tout est archivé et public, les discussions de comptoir où les mots nous échappent sont systématiquement susceptibles de poursuites. Et dès qu'il y aura un propos qui déplait, Free poursuivra, quelles que soient les chances de succès."
La conclusion de l'article est claire : "Qu'on le dise clairement, Free devrait avoir honte de faire ainsi se dresser une épée de Damocles judiciaire au dessus de la tête de tout internaute qui oserait livrer publiquement son sentiment à propos du FAI. Ce sont des méthodes exécrables, une manipulation de la justice qu'aucun citoyen ne peut accepter. Il est normal que les règles de la diffamation s'appliquent à l'encontre de la presse dont c'est aussi le métier et le devoir de peser ses mots. Lorsque le régime est appliqué pour lutter contre l'internaute lambda qui communique avec ses pairs et le réduire au silence, il ne s'agit plus de justice mais - osons le mot, de dictature." (Source : Ratium.com)

De mon point de vue, la réponse à la question posée en préambule ne fait aucun doute.

Les deux questions suivantes sont :
- Quand s'arrêteront ils ?
- Qui les arrêtera ?
  

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